Nous n’avons bénéficié d’aucune subvention et financement de l’Etat, usuellement accordé aux monuments historiques.
La restauration du bas-relief non classé ne pouvant pas bénéficier d’une subvention de l’Etat.
«UNE SECONDE VIE POUR LE BAS-RELIEF DE FRANCOIS DEBRET (1833)»
Nous avons le projet de restaurer et de réinstaller le bas-relief de François Debret dans une des chapelles nord de la Basilique avec la création d’un tabernacle, souhaité par l’Evêque du diocèse de Saint-Denis, cet ensemble répondra pleinement aux recommandations de Vatican II qui demande de placer la réserve eucharistique dans un lieu très noble, insigne, bien visible, bien décoré adapté à l'adoration et à la prière personnelle des fidèles.
Cette nouvelle vie pour ce bas-relief avec ses huit scènes de la vie de la Vierge Marie, recevra en son centre le tabernacle où la Sainte Eucharistie, présence du Christ, né de la vierge Marie, trouvera pleinement sa place dans la Basilique.
Détail des travaux de restauration par la société IPPOLITA ROMEO à fin novembre 2021
Devant du bas-relief (1833) de François Debret
La basilique de Saint-Denis fit l’objet, au XIXe siècle, de deux grandes campagnes de restauration, sous la direction
des architectes François Debret (1814-1846) et Eugène Viollet-le-Duc (1847-1879).
Le devant d’autel en pierre, orné de médaillons sculptés, peints et dorés meublait la chapelle axiale du chevet ; il fut réalisé en 1833 par le sculpteur Sylvestre-Joseph Brun. C’est ce dernier
choisi par Debret qui restaura les trois portails de la façade.
Ce devant d’autel remployait en son centre une mosaïque du XIIe siècle entourée de huit scènes de la vie de la Vierge.
L’autel entreposé depuis des lustres dans le dépôt lapidaire de la basilique, demeure un des rares témoins des nombreux aménagements cultuels de François Debret.
Il sera présenté sur un soubassement mouluré en pierre. Sa polychromie et sa dorure seront restaurées
et complétées à partir des traces subsistantes.
Un tabernacle sera aménagé à l’emplacement de la mosaïque, déposée en 1957. Sa réalisation est confiée à Robert Goossens. Orfèvre de renommée internationale, il fut l'artisan de la collection de bijoux de Gabrielle Chanel de 1953.
Les ateliers de la Maison Goossens furent longtemps situés rue du Landy à Saint-Denis.
Les artisans de Robert Goossens exécuteront la commande en laiton martelé et poinçonné enrichi d’un cabochon
en cristal de roche. www.lesparuriers.com