Nos réalisations
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Les artistes qui ont participé à ces créations
SNBR - Julien Chazal - Dyl - Atelier Chevalier - ACMH 2BDM
* Juin 2022 inauguration de l'autel du Saint-Sacrement
Bas relief de François Debret créé en 1833,
déposé en 1847 par Viollet-le-Duc.
Une nouvelle vie attendue depuis 175 ans.
Présence du Saint-Sacrement dans le nouveau tabernacle.
Le travail des artistes dirigés par l’ACMH a permis de réaliser cette œuvre magnifique.
La chapelle est ouverte au grand public et à l’adoration des fidèles.
La restauration de la façade sud du transept s’est achevée en février 2021. La rose de 12 mètres de diamètre a retrouvé les vitraux créés en 1842 par l’architecte François Debret et laisse de nouveau entrer la lumière du ciel illuminer le chœur.
Pour la 6ème année consécutive, La Nuit des Cathédrales,
en la Basilique Cathédrale Saint Denis s’est tenue le samedi 11 mai 2019.
Le public toujours plus nombreux reconnait l’importance de cet événement d’ampleur européen porté par le diocèse de Saint-Denis. La programmation se veut ouverte à tous, petits et grands : visites commentées, concerts, expériences artistiques visuelles et musicales…
Une diversité d’expressions anime cette après-midi et cherche à incarner l’un des plus importants édifices gothiques et provoquer nos sens par des propositions artistiques.
Les artistes Alain Juteau et Jim Skull et leurs sculptures installées dans le narthex nous interrogent. Au-delà par des crânes, des masques, les esprits des ancêtres, avec « Mémoires originelles », ces deux artistes expriment l’immanence et la transcendance parmi les gisants présents depuis des siècles.
La Basilique cathédrale Saint Denis en ouvrant ses portes le temps d’une soirée, se dévoile autrement. Les personnes habilitées par la commission d’Art sacré du diocèse sont non seulement aguerries sur l’histoire de l’édifice, mais aussi sur son sens chrétien depuis sa fondation. Le programme de visites se voulait éclectique en dévoilant les basiliques successives, le gothique naissant, la façade et ses trois portails qui incarnent les temps de la Révélation, le portail des Valois, le vitrail du maître-verrier Gruber dans la chapelle des fonds baptismaux, le chœur et son mobilier liturgique créé en 2018, les vitraux du 12e siècle initiés par l’abbé Suger, et ceux du 19e, les tombeaux royaux, enfin la crypte où fut inhumé saint Denis avec plusieurs de ses compagnons vers 250 .
Présentation du chœur restauré et de
son mobilier liturgique contemporain
Le Mercredi 7 février 2018, malgré les conditions atmosphériques difficiles et des transports perturbés par la neige, plus de 150 participants ont répondu à l’invitation du Diocèse de Saint-Denis et des Amis de la Basilique Cathédrale Saint-Denis. C’est avec intérêt qu’ils se sont approchés de l’autel et sont descendus dans la crypte. Sur le sol où Denis fut inhumé vers 250, se révélait la croix de lumière…
Extraits des interventions par les différents acteurs du projet :
« Il y a des lieux qui ne se décrivent pas ! L’homme saisi par la majesté de cet édifice, y expérimente à la fois sa finitude et la grandeur de Dieu.» Monseigneur Pascal Delannoy
« A l’origine du projet, s’impose à moi un concept simple et une évidence des formes et des matières… Pierre et verre dialoguent au service de la lumière.. » Vladimir Zbynovsky – Artiste sculpteur.
« L’attente fut pleine de tension… L’œuvre de Vladimir Zbynovsky est là et sonne juste !» Jean-Pierre Duport Président de l’ABCSD
« Recomposer le chœur de Saint-Denis, c’était retisser plus de mille ans d’histoire et d’architecture avec l’actualité d’une liturgie toujours vivante… » Jacques Moulin Architecte en chef des monuments historiques.
Responsables des trois entreprises qui ont œuvré à la réalisation :
« Quand Vladimir Zbynovsky nous a présenté en juin 2014 son projet, nous avons été immédiatement conquis et séduit par la créativité… » Philippe Engel Corning Specialty Glass.
« … afin d’associer la volonté artistique et les impératifs techniques de réalisation… » Jean-Clément Nugue Saint-Gobain Sovis.
« Notre coopérative et son équipe polyvalente offre de nombreuses possibilités à un artiste : maçons, tailleurs de pierre, marbriers, sculpteurs, maîtrisant les gestes traditionnels et également le scanner et le robot anthropoïde…. » Philippe Baubrit SNBR SCOP
TOUS VOULAIENT VOIR ET TOUCHER L'AUTEL...
L’association LES AMIS DE LA BASILIQUE CATHEDRALE SAINT-DENIS (ABCSD) remercie les particuliers, entreprises, fondations et associations qui par leurs dons, ont soutenu la réalisation de cette œuvre.
Depuis le 10 avril dernier, l’ambon - lieu d’où l’on proclame la Parole de Dieu -, a pris place dans le chœur de la basilique cathédrale. L’œuvre d’art fait l’admiration des visiteurs, croyants et non croyants.
La fabrication de l’autel, quant à elle, se poursuit...
La dalle de verre vient d’être taillée à Ste Savine dans l’Aube.
La face inférieure de la dalle de verre optique reposera sur le bloc de travertin d’Arménie.
- Sont visibles les aspérités qui reposeront sur celles de la pierre.
- La lumière du chœur de Suger s’infiltrera par la croix grecque jusqu’au sol de la crypte, lieu d’inhumation de Denis et de ses compagnons martyrisés vers 250.
Nous attendons les étapes ultimes et délicates.
- La découpe de la dalle de verre sera d’une extrême précision afin de rechercher l’adaptation optimale aux dimensions et aux reliefs du bloc de pierre.
- C’est la perfection du polissage qui permettra à la matière (verre optique) de renvoyer de magnifiques et étonnants reflets de lumière, en écho aux vitraux de Suger.
Chers amis, nous vous tiendrons informés des dates de l’installation et de la consécration.
- L’installation du nouvel autel dans ce lieu chargé d’histoire sera spectaculaire (les dimensions de la dalle de verre optique sont hors du commun)
- Monseigneur Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis consacrera le Maître-autel
Vladimir Zbynovsky, l’artiste, les entreprises Corning et SNBR ont mis en commun leur talent et leur savoir-faire, au service de cette œuvre d’art
PROJET DU NOUVEAU MOBILIER : PIERRE ET VERRE POUR UN CHŒUR DE LUMIERE
La basilique cathédrale s’apprête à accueillir l’œuvre de Vladimir Zbynovsky
Le bloc de verre optique de 300 kg, coulé, découpé puis façonné par l’entreprise CORNING (Bagneaux-sur-Loing, 77) et son haut support de pierre, précieux travertin acheminé depuis la lointaine Arménie, ne font plus qu’un.
L’entreprise SNBR (Sainte Savine 10) a assuré la taille et la finition de la pierre puis la délicate opération de positionnement des blocs l’un sur l’autre. A leur jointure : la forme du Livre ouvert, se déploie.
Monseigneur Pascal Delannoy, Vladimir Zbynovsky (artiste), Jacques Moulin (ACMH) et les représentants de l’association les Amis de la Basilique Cathédrale Saint-Denis –ABCSD découvrent l’œuvre d’art sous le regard heureux des employés et de Philippe Baubrit (directeur), fiers de participer à la réalisation d’une si belle œuvre.
* L'ambon est dans une église le meuble qui définit le lieu depuis lequel les lectures bibliques sont proclamées.
Selon le directeur de l’entreprise SNBR, l’énorme bloc de pierre a été acheminé sur le site de son entreprise à Sainte-Savine près de Troyes (10), depuis ce lointain pays. L’autel et l’ambon de la basilique cathédrale seront taillés dans ce travertin d’Arménie, extrait des carrières de Shatin, situées à 2000m d’altitude, non loin du Mont Ararat (5160 m), un des symboles de l’Arménie.
Le Mont, visible depuis la région de Shatin (marz de Vayets Dzor), est de nos jours sur le territoire de la Turquie. Le fleuve Araxe sépare les deux pays ; l’Arpa, un de ses affluents irrigue la vallée de Shatin.
Les veines caractéristiques du travertin d’Arménie, ondulent comme les flots, évoquant les eaux du Déluge. Cet épisode cataclysmique est rapporté dans la Bible de façon poétique :
l’arche de Noé à la fin du Déluge s’échoue sur le Mt Ararat, Dieu conclu alors une alliance avec les hommes,l'arc-en-ciel en est le Signe.
L’origine de la pierre d’autel fait écho au lien qui exista au 14ème siècle entre la France
et l’Arménie. Exilé, Léon VI de Lusignan, dernier roi de la Petite - Arménie, est accueilli à Paris dans le Marais par les souverains, il y meurt en 1393. Intime des rois Charles V et Charles VI, il devient conseiller de ce dernier. En 1816, les tombeaux princiers du Musée des Monuments français furent transférés dans la basilique - église royale - de Saint-Denis.
A ce titre, le gisant de Léon VI prit place dans le déambulatoire du chevet.
Ce sera le point d’orgue du chantier de rénovation de la basilique cathédrale de Saint-Denis. Le 9 octobre, pour la fête de Saint-Denis, les visiteurs pourront découvrir le nouvel autel de ce majestueux édifice, joyau de l’art gothique, qui abrite les tombeaux des rois de France.
Ce mobilier liturgique, autrement dit l’autel (table depuis laquelle le prêtre célèbre la messe) et l’ambon (le pupitre où sont lus les textes sacrés) rehaussera le choeur de la basilique, conçue au XIIe siècle par l’abbé Suger et devenue au fil du temps une cathédrale (c’est à dire le siège d’un évêque). «Nous avons également le projet de construire un nouveau dosseret (NDLR : cloison derrière le siège de l’évêque), précise Françoise Viéville, la secrétaire de l’association Les amis de la basilique cathédrale de Saint-Denis, qui finance le chantier. Mais nous nous y attèlerons plus tard, lorsque les moyens financiers nous le permettront».
Le coût de ce mobilier conçu par l’artiste slovaque Vladimir Zbynovsky est non négligeable puisque la seule fabrication de l’autel et de l’ambon est estimée à plus de 400000€.
Pour la financer, l’association a lancé au printemps un appel aux dons. A ce jour, elle a récolté 40 % de la somme. «Il nous reste neuf mois pour
trouver d’autres mécènes», résume Françoise Viéville.
Avec ce nouvel autel, la basilique entend ancrer sa pratique religieuse dans la modernité. «Depuis Vatican II, la messe n’est plus célébrée sur le grand autel adossé au mur du choeur bas, mais sur un autel central. C’est ce qui a été fait en place à Saint-Denis et que nous souhaitons pérenniser avec ce mobilier», explique Françoise Viéville.
L’enjeu est aussi historique, artistique et technique car ce nouvel autel s’annonce comme une prouesse. Il sera réalisé dans un bloc de pierre couvert d’une épaisse dalle de verre parfaitement
translucide qui laissera passer la lumière naturelle en son centre dans un puits en forme de croix. Ce halo lumineux atteindra la crypte situ
LA NECROPOLE DES ROIS DE FRANCE A LA RECHERCHE DE MECENES
Rafraîchissement de la façade, nouveau mobilier liturgique, réaménagement du choeur: la basilique de Saint-Denis veut se refaire une beauté mais
cherche des entreprises pour financer une partie des travaux.
Nécropole des rois de France depuis le roi Dagobert, la basilique de Saint-Denis veut se refaire une
beauté. Mais si les travaux de rafraîchissement de la façade sont pris en charge par l'État, propriétaire de l'édifice gothique, l'aménagement du choeur relève du diocèse, qui cherche des fonds
privés pour le financer. L'association des Amis de la basilique-cathédrale de Saint-Denis (ABCSD), créée pour l'occasion, cherche des mécènes.
Trouver 500 000 euros
Ils doivent avoir pour ambition de "s'inscrire dans les siècles à venir", a annoncé ce jeudi l'ABCSD. "Nous proposerons sûrement notre projet aux sociétés implantées dans la Plaine Saint-Denis", la
zone d'activi-tés du secteur, a indiqué Jean-Pierre Duport, préfet de région honoraire et président de l'association. Le projet de réaménagement du choeur, dont le montant s'élèvera à 400.000 ou
500.000 euros, a été confié à Vladimir ZBYNOVSKY sculpteur
Comment aborder le problème sacré? "Ce n'est pas simple d'exprimer quelque chose d'invisible", acommenté l'artiste, qui
utilisera la lumière pour faire le lien entre l'autel et la crypte" où est enterré Saint Denis, premier évêque de Paris. Dans la nécropole
reposent également une soixantaine de rois et reines, depuis Dagobert jusqu'à Louis XVIII, en passant par Louis XIV, le "Roi-Soleil". La lumière naturelle entrera par
des vitraux et traversera l'autel, recouvert d'une épaisse plaque de verre optique et perforépar un puits en forme de croix, en finissant par illuminer la crypte.
Grandes Manoeuvres à Saint-Denis
Maçons, tailleurs de pierre, sculpteurs, restaurateurs, maîtres verriers, menuisiers, horlogers… Plusieurs corps de métiers oeuvrent, depuis plusieurs années, à la restauration de la basilique
cathédrale de Saint-Denis, le plus ancien édifice gothique de France, pour un budget global de 3,5 millions d’euros, à la charge de l’État.
Le massif occidental, c’est-à-dire la façade, va bientôt sortir de ses échafaudages, avec des portes neuves mises aux normes de sécurité. Mais d’ores et déjà l’horloge,
arrêtée depuis des années, a retrouvé ses aiguilles et a été dévoilée le 15 mars dernier. On achève également la remise en état de la crypte (vestiges de la basilique carolingienne et nécropole
royale), du plateau liturgique sur lequel l’Église, affectataire, va faire réaliser un nouvel autel de pierre et de verre par Vladimir Zbynovsky. Côté sud, les travaux sont en cours. Dans l’immédiat,
l’ensemble de la façade sud du transept a été étayé, notamment à cause de désordres constatés dans la rose, déstabilisée par une déformation générale
de l’édifice.
© ABCSD